Les asniérois(es) ont entendu le slogan "changeons d'air, changeons de maire". Un des reproches qu'ils faisaient à la mairie était notamment celui de la violence de certains conseils municipaux, bien trop agités, trouvaient-ils. Le fameux "arc républicain" (Leblond / Fischer / Piétrasanta) l'avait promis. Avec lui tout cela changerait ! L'arc décocherait sa flèche démocratique et tout rentrerait dans l'ordre dans un calme serein et apaisé propre au débat et au respect de chacun...
Les asniérois ont fait confiance à cet arc, pensant peut-être que ce serait celui de Cupidon. Ils se sont dit « il y a trop de tension(s), trop de conflits, trop d'intérêts et puis, il faut bien changer. Marre de voir les même depuis 10 ans ! » Dont acte : le changement de têtes a eu lieu.
Seulement voilà : Sébastien Piétrasanta ne s’est pas apaisé et le calme n'est pas revenu. La dose qui semblait lui être nécessaire n'a pas suffit. La victoire n'a pas réglé son traumatisme et finalement, le calme à la mairie n'est pas revenu. Ce n'est qu'un début.
Nous vous proposons ici un petit décryptage, grâce à la vidéo, pour vous permettre de vous rendre compte. En effet, vous pourrez constater des différentes attitudes révélatrices du malaise piétrasantais et de sa non-volonté d'apaisement du débat démocratique, bien au contraire. Il semble que ce soit le sentiment de vengeance qui domine le conseil municipal aujourd'hui.
Condescendant : Qui , par son attitude, marque un sentiment de supériorité dédaigneuse sur une ou plusieurs autres personnes (source : Le nouveau Littré).
Regardez la vidéo ci-dessus à 1m04s :
Sébastien Piétrasanta dit "malgré votre agenda parlementaire surchargé nous avons fait une réunion..." pour introduire le fait que M. Aeschlimann était à cet réunion d'organisation. Le ton et l'attitude piétrasantais sont caractéristiques du dédain. Pourquoi préciser en public que l'agenda est "surchargé" laissant ainsi supposer qu'il ne le serait pas tant que cela ? Quel est l’intérêt d'une telle information ? Qu'apporte-t-elle au débat et à la question posée ?
En réalité cette réflexion n'a qu'un seul objectif : montrer, en direct et devant le public, la capacité que M. Piétrasanta a, sans cesse, d’essayer de tourner en ridicule un opposant. Mais qu'a-t-il à prouver ? Qu'il est plus fort que Manuel Aeschlimann ? Mais rappelons-le, M. PIétrasanta vous avez gagné les élections. L'oubliez-vous ?
Si vous regardez à 2m4s la même vidéo :
S'agissant des points à l'ordre du jour que souhaite aborder l'opposition : Sébastien Piétrasanta esquisse un léger rictus qu'il tente de masquer. Mais regardez bien, on sent une forme de joie qui transpire, comme une sorte d'autosatisfaction à écouter sa propre réponse.
2m7s :
"... pour qu'on puisse vous apportez des éléments de réponse si y en avait besoin dans trouver..." (sic). En disant cela M. Piétrasanta dénigre carrément les questions que l'opposition souhaite lui poser en supposant qu'elles n'auraient même pas besoin de réponses tant ces dernières seraient sans intérêt. Mais qui êtes-vous M. Piétrasanta ? Une divinité ? Ou plutôt un Juge ? Qui se permettrait de trancher et séparer le Vrai du Faux, le bon du mauvais... Où est votre chêne ? Nous ne sommes pas à Pontoise Monsieur et vous n'êtes pas Saint-Louis !
2m12s :
"... mais je pense, et je crois même, que mes élus ont certainement deviné les questions que vous allez nous poser donc je pense qu'on..." Notons au passage le "mes élus" qui montre bien qu'il s'agit-là d'un groupe fort et soudé qui lui appartient... Voilà l'exemple typique de la condescendance : M. Piétrasanta SAIT déjà, il déjà toutes les réponses aux questions que souhaite poser Asnières en marche. Décidemment rien n'échappe à M. Piétrasanta qui maîtrise particulièrement TOUT et qui montre à notre groupe à quel point il désire nous dominer... C'est exactement cela « la condescendance ».
Piétrasanta souhaiterait que notre groupe annonce, préalablement aux conseils municipaux, toutes les questions que nous allons poser. Dans ce cadre il serait pour lui plus que facile de préparer les réponses... Autant dire que le conseil municipal ne serait plus qu'une sorte de mise en scène et parodie de démocratie comme l'on a déjà vu dans certaines émissions télévisée il y a bien longtemps... Décidément, les médias ne sont pas le truc de M. Piétrasanta. Un bon débat n'a d'intérêt que si l'adversaire n'a pas déjà les questions pour préparer ses réponses. Si tel est le cas, il ne s'agira plus de débat mais de mise en scène !!!
2m45s :
"... non non l'ensemble de la liste…". Encore un exemple de condescendance. Manuel Aeschlimann note que sa remarque fait rire « certains de vos colistiers » sans vouloir, par respect et déontologie, mettre tout le monde dans le même panier. Hé bien ! Croyez-le ou non, Piétrasanta affirme qu'il ne s'agit pas seulement des rires de quelques colistiers mais de l'ensemble de sa liste. Traduction > C'est l'ensemble de sa liste qui se fout de la gueule de l'opposition. On notera donc que M. Piétrasantan, non seulement adopte une attitude plus que déplorable et irrespectueuse mais également qu'il choisit en maître pour l'ensemble de ses colistiers. Il montre bien, par cette petite remarque, que c'est le patron, c'est lui qui décide et tout le monde le suit... C'est drôle mais cela ne ressemble pas trop à une attitude démocratie participative... Cela même nous fait penser à une vidéo de Mme Royale (cliquez ici)...
Piétrasanta ne fait pas montre de sérénité et d'efficacité : pourquoi diable autant de violence et d'agressivité dans ses propos ? Pourquoi vouloir à tout prix chercher la moindre occasion d'humilier son opposition ? Il y a sûrement, à cet endroit, des questions que nous pouvons poser mais auxquelles nous ne pouvons répondre car pour cela, il faut des spécialistes, des praticiens. Et nous, Asnières en marche, nous ne prétendons pas tout savoir sur tout et encore moins sur les cas qui semblent cliniques.
