Josiane Fischer, premier maire adjoint d’une équipe qui déplait, essaye de marquer son autonomie. Mais à quoi bon : certains de ses colistiers soi disant « divers droite » sont déjà plus proches de Sébastien Pietrasanta que d’elle-même. C’est ce que l’on appelle des « alimentaires ».
Et rien n’y fait : une réunion de Josiane Fischer sur une péniche, prétendant ainsi marquer sa rentrée politique, mais qui se termine en bide avec à peine 20 personnes présentes … Le Maire en rit encore.
Bref, c’est la panique pour elle, d’autant que ses amis de l’association du quartier métro (celle citée dans son rapport par la Mission de Vigilance et d’Information sur les Dérives Sectaires) se rendent parfaitement compte que leur quartier –et donc tous leurs biens immobiliers- perdent de la valeur sous l’ère Pietrasanta.
Alors, notre Josiane se noie. Son électorat divers droite fond comme neige au soleil, mécontent d’avoir été abusé. La politique de la Mairie est bien de gauche : pas de service minimum dans les écoles asniéroises les jours de grève, une insécurité qui explose, embauche inconsidérée d’un très grand nombre de nouveaux employés en mairie, hausse de la dette, hausse des impôts locaux etc.
Si elle reste première adjointe encore longtemps, jusqu’à cautionner la prochaine hausse des impôts locaux prévue pour le prochain budget, ou bien encore la construction de nouveaux logements sociaux, elle aura fini de se discréditer définitivement.
Sa seule chance : claquer la porte très vite.
Mais elle n’ose pas et reste attachée à l'or de la République…
Alors, sa déroute se poursuit.
L’épisode qui vient de se produire le dimanche 28 septembre à Rueil, lors du meeting UMP éclate comme un symbole d’impuissance. Lors de cette grande réunion, Josiane Fischer a pointé son nez, accompagnée de son ami Jean Roure, conseiller municipal décrié par bon nombre d'Asniérois.
Ils se sont gentiment faits prendre en photo avec Valerie Pecresse , et les autres ténors de l'UMP présents.
Or, faut-il rappeler que Jean Roure a passé son temps durant la campagne présidentielle a déverser des tonnes de propos orduriers contre Nicolas Sarkozy et que Josiane Fischer soutenait la candidate Ségolène Royal ?
Cela dit, rien de très surprenant, quand on sait que Josiane Fischer est passée au RPR, dont elle a été exclue, puis a voulu entrer au RPF qui n’en a pas voulu, puis enfin à l’UDF qui n’en a pas voulu non plus...Un parcours danlosesque !
Ses promenades à l’UMP n’y feront rien : on ne peut pas faire basculer une ville à gauche comme elle l’a fait, être premier adjoint d’un maire de gauche et prétendre un jour se présenter seule à une élection locale ou nationale sous les couleurs de l'UMP. Sa crédibilité à droite n’existe plus, même si elle était bardée de toutes les étiquettes partisanes.
En réalité, Josiane Fischer n'avait qu'un seul et unique but : battre Manuel Aeschlimann aux dernières municipales ; mais là voilà désormais victime de son alliance.
Son avenir s’est arrêté au soir du second tour des élections municipales. Elle fera, comme on le dit avec amusement au cabinet du maire d’Asnières, « un petit tour et puis s’en va ».